Le Canada...Pourquoi?

D'aussi loin que je me souvienne,  j'ai toujours eu un rêve : parler anglais couramment. Au fil des années, ce rêve s’est précisé : vivre « l’american way of life ». A force de travail (et des facilités au départ ;-) la langue est maîtrisée, et à 18 ans, le grand départ, direction les USA. Une année Au Pair dans le Connecticut, en immersion totale !
Retour en France, études entrecoupées de nouveaux séjours en Europe cette fois, mais le goût de l’Amérique ne me quitte pas. Internet, les forums et les blogs me permettent de suivre les aventures de ceux qui ont sauté le pas, tout en me disant que ce n’est pas pour moi, pas assez qualifiée, et difficile de faire les économies nécessaires quand on peine déjà à assurer le quotidien…

Il y a un an, presque jour pour jour, grosse remise en question : que fais-je, où vais-je, dans quelle étagère ?
Blague à part, rupture sentimentale, et fin d'un contrat, bref, réévaluation de mes objectifs et du sens que je veux donner à ma vie. 

Professionnellement, ça coince. Paris, j’ai jamais eu envie, mais je suis « trop internationale » (dixit un recruteur !) pour le marché local. De missions d’intérim en boulots précaires, je cumule néanmoins les expériences, et accumule les compétences… Mais faute de diplômes spécifiques, je reste cantonnée dans une case.
De fil en aiguille et longues conversations avec mes amis nord-américains, c’est une évidence, il faut tenter un nouveau départ !

~ Whistler, 2007 ~

Donc le Canada ! Pas par dépit, faute de pouvoir retourner aux USA, mais justement pour ses nombreuses similitudes et également toutes ses différences. Pas tout à fait l’Amérique, pas tout à fait l’Europe, mais un joyeux brassage de cultures.
Le Canada, ce sont les grands espaces/les grandes villes, la neige/la chaleur humaine, un marché du travail qui semble plus enclin à donner sa chance à ceux qui en veulent. Un pays tout en contraste qu’il me tarde de revivre de l’intérieur.
J’avais déjà tenté l’expérience façon, disons, « freestyle », en passant 6 mois à Whistler, sans prendre le temps d’étudier les possibilités d’immigrer.  Je sais que tout ne sera pas tout rose, il y aura des galères, l’éloignement, mais je pars avec la tête sur les épaules, une ardoise vierge, prête à réécrire ma vie, à m’adapter à ce pays s’il est prêt à m’accueillir.

En janvier, j’ai commencé à me pencher sérieusement sur la question. Initialement je partais sur l’idée d’un PVT, en me disant que j’entamerais les démarches de RP une fois sur place. Mais quand une idée me trotte derrière la tête… En bon bélier, je fonce ! Mais attention, pas sans préparation cette fois !
Une première réunion d’information à Nice en mai, je passe ensuite l’été à préparer la DSCQ. Un second RDV à Marseille pour confirmer 2 ou 3 questions, et le 4 septembre, envoi du dossier ! Première étape d’un long processus mûrement réfléchi...

~ Vancouver, 2007 ~

Well you already know all about my motivation to go, since we’ve discussed it so many times already! 
So I’m not going to write any more about it (also I’m feeling too lazy to translate ;-), but I just needed to put it into words, to have it fixed in time so once I’m done with the whole process I can look back to where I come from!