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Je vous rappelle également les règles du jeu: Le 15 de chaque mois, les blogueurs participants doivent publier à midi précise, heure de Paris, une photo sur le thème donné. Rendez-vous le mois prochain, en direct live de Montréal!
Si comme moi vous habitez en province où les bureaux de change pratiquent des taux pas vraiment avantageux, ce post est fait pour vous!
Ou surtout pour vous rassurer, si vous avez déjà entendu parler de Yes Change et de l'achat en ligne de devises. Malgré les avis élogieux que l'on trouve un peu partout sur le net, j'étais moi-même un peu hésitante à l'idée de me lancer...
Un coup de fil aux 2 pauvres bureaux de change locaux a fini de me décider: en commandant en ligne, j'allais gagner plus de 70 $ sur ma commande, une somme quand même pas négligeable pour un petit budget!
Pour la commande, c'est très simple:
- réservez vos devises en ligne (on peut simuler la transaction et suivre ainsi l'évolution pour commander au meilleur taux)
- un mail de confirmation vous sera envoyé avec les informations bancaires de la société pour effectuer le virement (dommage, pas de paiement en ligne possible!)
- effectuez le virement en précisant la référence de votre commande
- attendre bien sagement la réception de vos billets!
J'ai passé la commande lundi et fais le virement dans la foulée. J'ai été livrée vendredi. Pas plus simple que ça!
Les envois sont faits avec suivi en ligne par enveloppe à valeur déclarée, et le pli est remis contre signature. Le tout est parfaitement emballé et sécurisé, avec en prime une belle carte postale! Je n'hésite donc pas à vous conseiller Yes Change (et non, je n'ai pas eu de ristourne... )
Et finalement, le seul couac dans ce service exemplaire, c'est à La Poste qu'on le doit: selon eux mon enveloppe est toujours à Paris...
Non, pas moi (même si ça ne saurait tarder...), mais bien le BIQ!
Presque 8 mois depuis l'envoi de ma DCSQ et toujours pas de nouvelles... Oh, si ce n'était que moi, je serais bien inquiète, mais à lire les forums, les délais se sont véritablement allongés pour tout le monde...
Si seulement une -bonne- nouvelle pouvait tomber avant mon départ, histoire que j'envoie le fédéral et que je sois tranquille pour partir...
Alors là, quand j'ai découvert le thème, mon sang n'a fait qu'un tour. Pas la peine d'y réflechir pendant des jours, je le tiens mon sujet: Chilly Billy! Le petit bonhomme du frigo... Restait à mettre en oeuvre mon cliché...
Et pour la mise en oeuvre, mmh, photo prise ce matin j'ai passé la soirée d'hier à préparer des sushi pour mon dernier jour au boulot (yeah!)... Adepte de la procrastination, bonjour!
Comment, vous ne connaissez pas Chilly Billy? Il s'agit d'un personnage inventé par Peter Mayle (et oui, l'auteur de "une année en Provence" qui l'eût cru?) le héros d'un conte pour enfant qui vit dans le frigo. Ben oui, qu'est ce que vous croyiez? Que la lumière du frigo s'allumait comme par magie? Ah... heureusement que Chilly Billy est là!
Donc une photo un peu, disons "brute de décoffrage", façon "Minimiam" ou "Little People" avec les lego exhumés de mon enfance pour figurer ce petit brin de fantaisie. Un peu façon "où est Charlie", il y a dans cette photo des singes, un requin, un pirate... et même un fantôme!
Au passage, ce n'est pas "mon" frigo, le mien serait un peu plus "bio" et "light", mais vu que je suis SFF (sans frigo fixe, donc ) et hébergée par mes parents en attendant le départ, j'ai fait avec les moyens de bord (le leur, donc ).
Et petite anecdote, le lendemain après avoir découvert le nouveau thème je recevais une alerte mail pour l'édition du jour du quotidien Le Devoir, avec cet article.
Et tombé également par hasard sur la vidéo suivante, tirée d'une nouvelle émission culinaire québécoise branchée:
Plus raccord, ça existe?
Et pour ceux qui trouvent que leur frigo n'est pas assez vivant, les japonais ont une solution )
On aurait pu aussi être curieux de découvrir ce qu'il y a "sur" votre frigo, les fameux aimants souvenirs, photos, emplois du temps ou dessins d'enfants. Ou dans le frigo (pas toujours très net) du boulot. Mais ça c'est une autre histoire...
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Vous avez un appartement, un compte en banque, le travail... Maintenant qu’un chèque bienvenu tombe tous les 15 jours, il est temps de commencer à «consommer».
Mais dans l’esprit de décroissance qui m’est cher, «consommons» intelligent !
Ceci est une «note pour plus tard», afin d’avoir les infos au besoin, car je prévois de démarrer ma vie québécoise par des colocations meublées, histoire de rencontrer du monde, de continuer à mettre des sous de côté pour voyager et de ne pas me remettre un boulet au pied avec des charges et des responsabilités à long terme. Envie de liberté !
Enfin, c’est bien beau tout ça, mais après l’expérience des auberges de jeunesse/meublés/colocations plus ou moins heureuses des débuts, et avec un salaire et un travail fixe, on aura sans doute envie de louer un appartement vide, ou semi-équipé, et le meubler/décorer à notre guise .
Voici donc quelques ressources utiles pour les adeptes de la récup et du système D !
☆ Trainer en ville le 1er juillet Coût : GRATUIT
A Montréal le 1er juillet, ça déménage ! Rien de mieux que de louer une voiture le jour du grand déménagement et de récupérer les meubles/électro (parfois quasi-neufs !) que les Montréalais laissent derrière eux.
A signaler une initiative originale : la possibilité de déménager «vert»… à vélo ! De sympathiques déménageurs aux gros mollets se chargent de déplacer tout votre barda. Plus d'infos sur le site des déménagements Myette.
Le principe : les "donneurs" postent sur le site les objets dont ils veulent se débarrasser. Les inscrits reçoivent un mail tous les jours listant les objets disponibles, et ceux qui ont été récupérés. Il suffit donc de s'arranger avec le "donneur" pour aller récupérer l'objet de sa convoitise.
Et je peux vous dire que depuis que je me suis inscrite sur cette liste de diffusion, j’aurais pu meubler entièrement 2 ou 3 appartements ! C’est fou le nombre d’objets dont les gens se séparent… Pour le plus grand bonheur des adeptes de la consommation durable !
☆ Les petites annonces
Coût : $ - On y trouve aussi du GRATUIT, mais également des occasions à prix très intéressants. A voir entre autres:
Pour le coup, on ne peut pas vraiment dire que ce soit de la consommation responsable: qualité et traçabilité parfois douteuse, et n'abordons même pas le sujet du commerce équitable ici... Mais ça peut dépanner!
Alors pour les petits budgets et ceux qui n'ont pas envie de mettre des mille et des cents dans du plastique, les magasins (presque) "tout à un dollar" comme le célèbre Dollarama et autres feront parfaitement l'affaire.
Et avant d'aller faire vos courses, pour ne pas y acheter n'importe quoi, cliquer ici, le Dollarablog a testé pour vous!
☆ Les « ventes de garages » Coût : $
Ce qui serait le plus proche de nos « puces » ou vide-greniers dominicaux. L’inconvénient c’est que ça se passe souvent dans les quartiers résidentiels, et que la promotion en est très localisée, voire passe uniquement par le bouche à oreille, donc pas forcément évident à trouver.
Heureusement il semblerait que d’autres « fanas de la chine » aient eu envie de faciliter l’accès à ces rendez-vous et il y existe désormais plusieurssites sur lesquels les gens peuvent promouvoir leurs ventes ! On trouve aussi des annonces dans les journaux de quartiers et sur les babillards communautaires et certains villages, éco-quartiers ou associations organisent aussi parfois des ventes collectives.
Il y a également des magasins spécialisés dans les articles d'occasion, l'équivalent de nos Centres Emmaüs, comme l'Armée du salut, Renaissance-Montréal, St-Vincent-de-Paul ... D'autres adresses sur ce fil.
☆ Textiles
A cause des punaises de lit déjà évoquées précédemment, il conviendra d’être prudent pour l’achat de certains objets, notamment pour tout ce qui comporte du tissu ou de la mousse. A signaler : une bonne affaire repérée par des compères bloggeurs pour l’achat de matelas neufs à prix coûtant!
N’hésitez pas à partager vos bons plans !
EDIT: deux autres bons plans repérés sur un forum...
☆L'Armée du Salut Chaque dernier jeudi et vendredi du mois, les articles sont soldés à -50% !!! De quoi faire de sacrées bonnes affaires!
☆Centre Eaton, Place Montreal trust et Complexe les Ailes
(A vérifier!) Je ne suis pas une fana des centres commerciaux, mais ça peut parfois être utile... Il semblerait qu'une carte "touriste" ouvrant droit à des rabais dans la plupart des magasins soit disponible sur simple présentation d'une pièce d'identité étrangère au point information.
Tout est dit! Une petite vidéo qui vous permettra d'y voir un peu plus clair en matière d’offres bancaires pour les nouveaux arrivants :
Bon, ok, je ne me suis pas foulée sur ce coup là, mais je trouve la vidéo très bien faite (même si ça fait un peu pub exclusive pour la BMO au passage) et comme je suis une quiche en matière de finances, je laisse les spécialistes s'exprimer sur le sujet .
Pour rétablir l’équilibre, voici un guide très exhaustif proposé par la RBC pour « comprendre le système bancaire canadien ». Les subtilités d’usage de la carte de crédit n’auront plus de secret pour vous !
Je vous donne également les liens vers les sites des principales banques de Montréal :
Pour vous permettre d'y voir plus clair parmi la pléthore d'options existantes, l’Agence de la consommation en matière financière du Canada a mis en place un outil très utile qui permet de comparer en ligne les différentes offres bancaires.
La plus grande nouveauté pour nous petits français habitués à nos visa/mastercard à débit immédiat sera de comprendre les subtilités de la carte de crédit canadienne :
« Les cartes de crédit sont un moyen de paiement commode et peuvent vous apporter de la souplesse pour la gestion de vos finances personnelles. Certaines cartes s'accompagnent de récompenses, par exemple des points que vous pouvez convertir en argent ou utiliser pour des voyages. Si vous en faites une utilisation prudente, les cartes de crédit vous aideront à acquérir de bons antécédents en matière de crédit »
Ces antécédents, ou « côte » ou « historique » de crédit reflètent votre capacité à rembourser l’argent que vous avez emprunté. Dès réception, payez en ligne l’intégralité de vos factures ou mettez en place des virements automatiques à partir de votre compte courant. Si vous ne pouvez payer la totalité, il est important de payer au moins le montant minimal exigé afin de préserver votre côte.
La clé est donc de s’acquitter impérativement du solde de la carte dès réception de la facture. Mais de ne surtout pas régler par anticipation. Sinon pas de crédit effectif et donc pas d’historique!
Ainsi vous vous constituerez petit à petit un bon historique, et ce sans régler d’intérêts. Votre dossier est tenu à jour par au moins l’une des principales agences d’évaluation du crédit : Equifax ou TransUnion.
•°o.O ************ O.o°•
Voilà pour la théorie. On verra sur place mais je pense ouvrir un compte chez RBC. L’objectif est de se constituer rapidement un historique de crédit. Cette « garantie » permet non seulement d’obtenir un jour un prêt (pouvant même vous valoir un taux d’intérêt inférieur), mais elle peut aussi être demandée par une location immobilière, ou pour la souscription à un abonnement télécom.
En tant que résident « temporaire », la carte de crédit peut être difficile à obtenir (ce qui est compréhensible) mais certaines banques - voire certains conseillers - semblent plus souples sur le sujet. RBC notamment propose un programme destiné aux nouveaux arrivants, et contre le « blocage » d’un certaine somme pour un an (de 700 à 1000$) offrirait la possibilité aux « simples détenteurs » d’un PVT d’accéder directement à la carte de crédit.
Plus de détails dans ce fil de discussion et directement sur la page de l’offre sur le site de la RBC.
Quelques infos glanés ci et là:
♠ Il y a à Montréal plus de distributeurs Visa que Mastercard (100 pour 43!)
♠ Il existe un partenariat intéressant entre la BNP/Scotia : il permet aux détenteurs d’une carte bancaire BNP de retirer sans frais dans tous les guichets Scotia. Libre à vous ensuite d’ouvrir un compte chez Scotia ou ailleurs, mais vous n’aurez pas à vous soucier de trouver le moyen le plus économique pour acheminer votre argent au Canada.
Pas de chance, je suis à la Banque postale, et le coût d’ouverture et de maintien d’un compte BNP n’en vaut pas la chandelle. Je pense régler le problème en 2/3 virements internationaux ou mandats postaux.
Reste à voir au début s’il est plus avantageux d’arriver avec des dollars canadiens, ou si comme on peut souvent le lire, il vaut mieux échanger ses euros sur place, notamment au bureau Calforex situé rue Peel à Montréal. Avis aux installés ?
EDIT: N'oubliez pas de consulter les commentaires, les copain-nautes se sont surpassés en partageant leurs expériences!
En découvrant le sujet de la photo du mois, je vous avoue ne pas avoir été très inspirée. Il faut dire que mon petit coin de France n'est pas franchement réputé en matière de Street Art... Les pauvres graffitis qui apparaissent ça et là sont au pire injurieux, au mieux... très moches.
Puis finalement, en farfouillant un peu je me suis dit que c'était une bonne occasion de vous parler du travail d'une artiste locale: Valérie IZZO qui orne les murs alentours de ses trompe-l'oeil depuis quelques années déjà. Ce qui m'a d'ailleurs permis de découvrir l'étendue de son travail, elle a des commandes jusqu'à l'étranger!
Allez vite voir ce que les autres participants ont écrit sur leurs murs:
Je vous rappelle également les règles du jeu: Le 15 de chaque mois, les blogueurs participants doivent publier à midi précise, heure de Paris, une photo sur le thème donné. Rendez-vous le mois prochain!
Ce petit safari photo nous aura d'ailleurs permis de découvrir un petit coin de la ville que nous ne connaissions pas, et au détour des ruelles, les drôles de personnages du square Keller et de ses environs:
* Vivement le mois prochain et son nouveau défi! *
Muni de votre précieux NAS, les choses sérieuses peuvent commencer ! Mettez votre plus beau costume/chemisier/jupe (enfin, si vous comptez bosser dans une crêperie, c’est peut-être pas la peine…), vos plus beaux souliers (mais confortables aussi, hein, car vous risquez d’en faire des kilomètres…), votre plus beau sourire, et c’est parti !
1 - SERVICES D’INTÉGRATION ET D’AIDE A L’EMPLOI
Dès votre arrivée, prenez rendez vous avec les services d’intégration et d’aide à l’emploi. Outre vous fournir de précieux conseils pour pénétrer le marché de l’emploi, ces services vous permettront de remanier votre CV à la sauce canadienne et vous permettront d’être rapidement opérationnel pour la recherche sur le terrain. Vous pourrez également imprimer vos candidatures, faire des photocopies, utiliser Internet, envoyer des fax ou téléphoner en local, pratique quand on n’est pas encore vraiment installé !
*attention tous ces services ne sont pas accessibles aux Pvtistes, téléphoner avant de se déplacer
Vos CV et vos lettres de présentation sont prêts ? Parfait, il vous faut maintenant démarcher les employeurs. Au culot en faisant du porte à porte, ou par le biais des petites annonces ou de candidatures spontanées, ne négligez aucune méthode, comme dit le vieil adage, la chance sourit aux audacieux !
3 - CANDIDATURES SPONTANEES
N’hésitez pas non plus à faire des candidatures spontanées en vous servant des différents répertoires des principaux employeurs canadiens que vous pourrez trouver sur le net.
Plus spécifiquement sur Montréal: consultez celui ci, ou encore un recensement des plus importants employeurs de la ville accessible ICI.
4 - LES RESEAUX
N’oubliez pas de réseauter… et de parler de votre recherche d’emploi autour de vous. Si le piston n’est pas de mise, le réseautage est monnaie courante au Canada, et il se peut que vous ayez parmi votre entourage (un voisin, votre loueur, un ami d’un ami…) un relais insoupçonné qui se révèlera un contact précieux pour accéder à la fameuse première expérience québécoise.
En attendant, mettez à jour votre profil sur LinkedIn, Viadeo en rejoignant les hubs locaux, ou même Facebook tiens !
De même, si la recherche d’emploi est déjà un job à temps plein, n’hésitez pas à consacrer quelques heures de votre temps à une activité bénévole. En dehors des bienfaits pour votre moral, votre estime personnelle et ce que vous apporterez à la société, quelqu’un y repérera peut-être vos compétences et n’hésitera pas à vous présenter à son réseau, et vous pourriez même décrocher au sein d’une association un emploi rémunéré !
Que ce soit pour agir aux côtés des enfants, au service de la culture, de la protection de l’environnement ou encore pour promouvoir l’alphabétisation, chacun trouvera chaussure à son pied au Centre d’Action Bénévole de Montréal, ou sur le site de Bénévolat Montréal.
5 - JOB FAIRS
Vous avez raté le Forum Destination Canada à Paris ? C’est l’occasion de vous rattraper !
A Montréal et à Laval, le Salon Emploi Formation organise 2 sessions, au printemps et à l’automne. Prochaines éditions en mars, et pour moi qui n’arrive qu’en mai : du 7 au 8 septembre 2011.
Restez humbles, soyez ouverts et curieux. Il va falloir s'adapter à de nouvelles normes de travail, un nouvel environnement, un rapport avec la hiérarchie différent, un nouveau vocabulaire. ..
Beaucoup de ressources sont disponibles en ligne pour vous informer avant le départ. Pour tous ceux qui occuperont un emploi de bureau, vous trouverez notamment un petit site drôlement bien fait qui vous permettra de vous familiariser avec les différences de vocabulaire et de normes en matière de correspondance: "le français au bureau en exercices" correspondant au livre éponyme qui doit devenir le livre de chevet de toute bonne secrétaire .
Et pour finir, parce que le travail est souvent la clé d’une immigration réussie, un article intéressant du journal Le Devoir, avec quelques conseils qui figureront peut-être un jour dans le guide 101 du travail en projet au gouvernement afin de favoriser l’intégration professionnelle des immigrants.
Vous êtes désormais chez vous, au moins pour quelques jours. Maintenant que vous avez un toit sur la tête, il va falloir passer aux choses sérieuses. Et oui, on n’est pas venu au Canada pour se tourner les pouces !
Le tourisme, c’est pas pour tout de suite (même si rien ne vous empêche d’admirer le paysage par les vitres du bus en vous rendant à vos nombreux rendez-vous de working girl/working guy )
Premier impératif avant de se lancer dans la recherche d’emploi, obtenir votre NAS.
Quézaco ? Le numéro d’assurance sociale (NAS) / Social Insurance Number (SIN) est indispensable pour pouvoir travailler et tout simplement pour « exister » au Canada.
Vous pouvez télécharger le formulaire sur le site des Ressources Humaines du Canada ou le remplir directement sur place, en vous présentant dans l’une des agences du DRHC avec votre permis de travail et votre passeport.
Premier miracle canadien pour nous petits français abonnés aux péripéties administratives, s’il n’y a pas trop d’attente, en 5 mn tout est réglé ! Votre NAS/SIN vous sera immédiatement délivré (inscrit sur un papier) et vous recevrez votre carte dans un délai maximum de 3 semaines.
Pas besoin d’attendre la carte pour commencer à travailler! En revanche il convient d’un prudent et de ne pas divulguer ce numéro à n’importe qui afin d’éviter les usurpations d’identité. Plus d’info ICI.
Pour les « temporaires » comme moi, le NAS/SIN commencera par le chiffre 9, ce qui signifie que vous n’êtes pas résident et que vous êtes donc au Canada pour une durée limitée, pas la peine d’essayer de tromper les employeurs ! En revanche rien ne vous empêche de les tenir informés de l’avancement de notre demande de résidence permanente afin de pouvoir postuler aux contrats les plus longs.
Une fois la résidence permanente validée, il faudra donc déclarer le changement afin d’obtenir un nouveau n° de nas. Toutes les explications ICI.
Petits conseils glanés ci et là :
* si vous résidez en auberge ou n'avez pas d'adresse fixe au moment de la demande, vous pourrez venir récupérer votre carte directement au bureau du Service Canada où vous avez effectué la demande. Attention si la carte n’a pas été réclamée avant un délai de 4 semaines elle s'autodétruira elle sera détruite!
* Passer en agence avant 10h, c'est plutôt calme. Après, comme dans beaucoup d’administrations, il y a foule ! Les bureaux ouvrent dès 8h30, et l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
En ce lendemain de Fête des Amoureux, quand on n'a pas de Valentin à câliner, quand les coffres sont vides au fur et à mesure de l'avancée des procédures d'immigration et quand les choses les plus précieuses tiennent plus du concept que de l'objet prêt à photographier, il reste un trésor de quat'sous, de marabout, de bouts d'ficelle (qui a pourtant déclenché une guerre ;-)
Des petits bouts de plastique, du bois, du métal ou de la nacre pour les plus précieux :: Le petit tintement mélodieux quand ils tombent dans le bocal.
Ce trésor là, c'est ma Madeleine de Proust, des heures passées à les trier avec en bruit de fond le doux ronron de la machine à coudre de ma maman.
Maintenant je couds aussi. Et je collectionne toujours les boutons...
N'oubliez pas d'aller rendre visite aux autres participants:
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Et pour trouver des boutons à Montréal, rendez-vous dans ces deux cavernes d'Ali-Baba:
En prévision du départ qui s'approche à grand pas, j’inaugure une série informative sur les bons plans, démarches utiles et autres astuces qui faciliteront mon installation (et la votre, par la même occasion).
Cette rubrique ne se veut en aucun cas exhaustive, et ne peut-être que subjective et *à vérifier* puisqu’elle se base sur des infos disponibles en ligne et/ou partagées sur des forums, donc pas forcément fiables/d’actualité. J’essaierai d’actualiser tout ça une fois sur place !
Home sweet home, Debbie Smith
1 - LE LOGEMENT
Premier impératif en arrivant, il va falloir trouver un toit...
Si j’apprécie les vacances à la « roots », la logistique d’une immigration représente en soi un stress assez important pour s’éviter en plus les angoisses de débarquer à l’improviste dans la première auberge de jeunesse trouvée sur le bottin. Je souhaite néanmoins conserver une flexibilité géographique: je n’envisagerai une solution d’hébergement « durable » qu’une fois un emploi stable trouvé (teaser : prochain post )
Alors comme je suis en plein dedans, voici un récapitulatif de mes démarches :
* le réseau : c’est le moment d’activer toutes les ficelles : vous n’avez pas un oncle d’Amérique susceptible de vous accueillir quelques jours ? Une connaissance installée depuis quelques années ? Un ami d’un ami vous offrant son canapé ?
Malheureusement pour moi, il semble que je fasse chou blanc sur ce point. Mais tout n’est pas perdu…
BUDGET = gratuit ou échange de bons procédés (eh là, je vous vois venir! faire les courses et la popotte, quoi )
* La sous-location (ou sublet) : la pratique est largement tolérée au Québec (livret d’information de la Régie du logement du Québec), donc vous devriez trouver sans mal de nombreuses offres de personnes sous-louant leur chambre/ leur appartement meublé, souvent bien équipés avec électricité et internet compris.
Mon avantage sur ce point-là est d’arriver au mois de mai, pile au moment où les étudiants finissent les cours et délaissent la ville pour l’été ! Quelques liens : Kijiji
BUDGET = entre 300 et 700$/mois pour une coloc, ou entre 500 et 1000$ pour un studio/appartement
* les meublés de tourisme : la ville, hautement touristique, regorge de meublés tout compris et généralement très bien situés. C’est bien pratique, mais je préfère limiter mon budget sur ce poste de dépense. J’ai sur ce point deux contacts relativement « petit budget » mais reste à savoir si les photos reflètent la réalité et la marchandise ne s’avère pas trompeuse…
BUDGET = entre 800 et 1300$/mois pour les plus petits
* Les auberges de jeunesse : j’avoue que ce sera mon dernier ressort (c’est ça la « vieillesse », on s’embourgeoise ) rien que l’idée de débarquer avec 3 valises dans un dortoir, disons, « plein de vie », me donne de l’urticaire (ou seraient-ce des punaises de lit )…
L’idéal pour moi, ce serait donc de trouver une sous-location meublée toute équipée (1 ½ à 3 ½) du 17 mai à fin juin au moins. Psst, les installés, z'avez pas un bon plan pour moi ?
Ça y est, je me suis lancée ! A force de surveiller les billets, et ayant déjà « raté » la date que je convoitais initialement (le billet a pris 30 euros du jour au lendemain) je me suis décidée:
Plus que...